vendredi 12 décembre 2014

Musées Royaux bruxellois : une mort programmée

« Il y a un plan caché »



Je me suis trompé ! Et lourdement ! La lecture de la déclaration gouvernementale m’avait en effet rassuré. Prenant même le risque de le l’écrire. Doux rêveur ! J’avais bien entrevu les risques communautaires, cependant l’esprit général de ce texte permettait de penser que les instances politiques avaient enfin compris comment gérer un musée. A tout le moins, une direction compétente pouvait y trouver matière à travailler comme on le fait au Louvre, à la National Gallery de Londres, au Metropolitan Museum of Art de New York ou au Kunsthistorisches Museum à Vienne. Bref, dans toutes les grandes maisons du monde. Evidemment, j’étais abasourdi par la suppression de Belspo, outil indispensable de la politique scientifique belge dans son ensemble, ayant largement fait ses preuves. Comment peut-on supprimer d’un trait de plume toute l’administration de la recherche scientifique d’un pays ? Cette institution paye peut-être les errements de son actuel président ? Mais à quel prix ! Je pensais naïvement qu’elle serait aussitôt remplacée par une structure équivalente, aussi efficace et dirigée par une personnalité à la compétence reconnue. Grave erreur ! C’était refuser de voir le communautaire au cœur des négociations de marchands de tapis ayant donné naissance à ce nouveau gouvernement (à l’instar de toute formation gouvernementale belge quelle que soit la couleur politique).